Le décès du nu-propriétaire, titulaire d’une créance de restitution au titre d’un quasi-usufruit, n’entraine pas extinction de la créance qui figure dans la masse des biens composant sa succession. Son exigibilité reste suspendue au décès du débiteur, c’est-à-dire de l’usufruitier, comme le précise l’article 587 du Code civil. Le décès de l’usufruitier obligera ses héritiers au paiement de la créance de restitution.
Fallait-il aller jusqu’en cassation pour connaitre la réponse ?
V. Jean AULAGNIER, Newsletter n° 284, La dette de restitution, sous-produit du quasi-usufruit, 24 septembre 2018